PIER MARX DE SOURDON
DICTIONNAIRE DES CITATIONS 2
Le 17/05/2009
J'ai fait un peu de bien, c'est mon seul ouvrage.
VOLTAIRE
Et si vous même, vous n'avez rien à dire, on en parle, on en discute.
RAYMOND DEVOS
Le propre des grandes stars est de ne ressembler à personne.
PATRICK CAUVIN
Nos émotions sont dans nos mots comme des oiseaux empaillés.
HENRY DE MONTHERLANT
Il y a de plus en plus de cons chaque année. mais cette année, j'ai l'impression qu'ils sont déja là.
COLUCHE
J'avais alors besoin d'un asile, on m'indiqua le sport.
ADOLF RUDNICKI
- Commentaires textes : Écrire
AMNETIK 1
Le 15/05/2009
Les banlieues se soulèvent, quoi de plus naturel en soi. Nous voyons de nouveau un scandale:
UIMM
Plusieurs millions d'euros ont disparus en liquide de leur caisse. Un personnage, je ne sais qui, se déplace pour retirer plusieurs centaines de gros billets sans poser de questions. Cela est de la confiance bien placée. Elle trouve cet état de fait logique sans doute.
N'est-ce pas cela que l'on appelle un détournement de fonds.
- Commentaires textes : Écrire
ROMAN 2
Le 13/05/2009
L'ami, dis-moi tu ne voulais pas rentrer. Toi aussi, tu étais fatigué de ce monde. Ce n'est pas possible une erreur pareille. L'erreur du débutant, tu l'as faite. Je te l'avais miré. Tu as vu mon signe, oui. Non, l'ami, tu ne voulais pas rentrer. Tu vois la richesse n'apporte pas que le bonheur. Je ne suis jamais reparti, jamais!!!! Ce dimanche, je me suis battu avec mes principes. Quand elle est revenue s'asseoir sur le canapé, la guerre des lèvres commença. Et puis l'ami, le premier bouton de ce chemisier. Ce décolleté qui m'annonçait un enfer paradisiaque. Et cette douche, tu sais, on trouve toujours la chambre à coucher après. C'est toujours la femelle qui a le dernier mot, toujours.
- Commentaires textes : Écrire
MONSIEUR
Le 08/10/2009
Ce texte est récité par Tristan Bohn 12 ans dans le " CD" ENFANT DU LIBAN
MONSIEUR
Sachez, Monsieur, ma cour de jeu ne fait que vingt mètres carrés. Elle est jolie et entourée de guirlande rouge et blanche. Après m'a dit un drôle de bonhomme, il y a des gens qui plantent des mines anti-personnels. Et pourtant, j'ai toujours aussi faim, pourquoi ?
Sachez, Monsieur, qu'il ne pleut jamais chez moi. Non là je suis un menteur, il tombe des gouttes d'acier. Ces gouttes font plusieurs tonnes. Et pourtant, j'ai toujours aussi soif, pourquoi ?
Mon ami Ali, a sept ans, il a traversé ce jardin, il est revenu sans son pied. Sachez, Monsieur, qu'il y a une pharmacie dans mon village. Et pourtant, il n'y a pas de médicaments, pourquoi ?
Que ma cour est belle. Mohamed huit ans est mort la semaine dernière. Les médicaments coûtaiant plus cher que sa vie. Et pourtant dans votre pays, vous en abusez, pourquoi ?
Sachez, Monsieur, que je vais boire l'eau boueuse d'un trou. Et pourtant, vous laissez couler les robinets, pourquoi ?
Sachez, Monsieur, que je vais mourir car je suis né pour mourir dans l'indifférence générale. Et pourtant, vous aimez les enfants, pourquoi ?
Quand vous lirez ces mots, je serais mort. Et pourtant dans votre pays vous en étes informés, pourquoi ? Oui, pourquoi ? oui, pour quoi ? je dois mourir, pourquoi ?
La réponse récitée par JOHN FREDERIC LIPPIS qui a composé la magnifique musique de ce " CD"
Gamin, tu dois mourir, car ce soir devant un écran plat, devant une assiette pleine, devant un verre plein, des gens veulent assister à ton agonie. Ils leur faut un spectacle, un sujet de discours. TU ES CE SUJET. Et ce soir ils iront se coucher et attendront demain soir qu'un autre enfant meurt. ils attendent, ils attendent, ils attendent !!!!!!!
- Commentaires textes : Écrire
CD 1
Le 16/05/2009
ENFANT DU LIBAN
Musique JOHN-FREDERIC LIPPIS
Interprétation
JOHN-FREDERIC LIPPIS-TRISTAN BOHN
CD 4 TITRES
PRIX 6 EUROS
- Commentaires textes : Écrire